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Le président bissau-guinéen, Umaro Sissoko Embalo, a exprimé son mécontentement face à une mission de la CEDEAO qu’il a expulsée de son pays. Selon lui, cette délégation est intervenue sans présenter de feuille de route claire, sous prétexte de vouloir résoudre une crise politique.
« Chacun doit savoir où son pouvoir commence et où il se termine », a-t-il déclaré, dénonçant une tentative de déstabilisation.
Embalo affirme que la CEDEAO n’a pas vocation à créer des crises politiques et rejette toute ingérence de l’organisation sous-régionale dans les affaires intérieures de son pays.
« Ce ne sont pas de simples fonctionnaires de la Commission qui viendront nous dicter notre conduite. Avec moi, cela ne passera jamais ! », a-t-il insisté.
Interrogé sur d’éventuelles représailles de l’organisation sous-régionale, il balaie cette hypothèse d’un revers de main. « Il n’y aura rien. Ce sujet ne sera même pas à l’ordre du jour », assure-t-il avec fermeté. Pour lui, la CEDEAO traverse une crise profonde et doit être réajustée, car sa commission serait désormais infiltrée par des activistes, une situation qu’il juge « inacceptable ».