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Les agences humanitaires sonnent l’alarme : les coupes budgétaires dans l’aide humanitaire au nord-est du Nigeria pourraient avoir des conséquences désastreuses. Selon elles, cette situation pourrait profiter à Boko Haram, un groupe militant extrémiste qui sévit dans la région.
Le Programme alimentaire mondial des Nations unies a été contraint de rationner son aide en raison du manque de financement. Les stocks sont désormais épuisés, ce qui expose les populations vulnérables à une insécurité accrue.
Boko Haram, connu pour ses attaques brutales et ses enlèvements, pourrait ainsi recruter plus facilement de nouveaux membres parmi les jeunes désespérés. Le groupe a déjà fait des milliers de victimes et contraint plus d’un million de personnes à fuir leurs villages.
Les conséquences d’une telle situation pourraient être catastrophiques, non seulement pour le Nigeria, mais également pour les pays voisins tels que le Cameroun, le Tchad et le Niger. Il est donc crucial de maintenir l’aide humanitaire pour prévenir une aggravation de la crise.
Daniel GABA DOVI (stagiaire)
