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Alors que la dette publique française dépasse les 3 100 milliards d’euros, le débat sur le « surendettement » revient régulièrement au cœur de l’actualité. Mais derrière les chiffres impressionnants, une question plus fondamentale se pose : celle de la confiance.
Pour certains économistes, s’inquiéter uniquement du niveau de la dette est réducteur. L’essentiel, selon eux, réside dans la capacité d’un État à inspirer confiance aux marchés, aux investisseurs et à ses citoyens. Or, la France, malgré ses déficits, continue de bénéficier de taux d’emprunt relativement stables, preuve que sa signature reste crédible.
Le véritable enjeu, selon plusieurs analystes, n’est donc pas tant la dette en elle-même que la manière dont elle est gérée, expliquée et intégrée dans une stratégie économique globale. Si les marchés croient en la solidité d’un État, en sa stabilité institutionnelle et en sa capacité à tenir le cap, alors la dette devient supportable, voire un outil de relance.
Geoffroy AMEYA (stagiaire)