0076/HAAC/01-2023/pl/P
La Cour suprême du Brésil a confirmé lundi soir le maintien en détention de l’ancien footballeur Robinho, condamné à neuf ans de prison pour viol collectif.
Les faits remontent à 2013, alors qu’il évoluait au Milan AC. Une jeune femme albanaise de 23 ans avait alors porté plainte pour viol en réunion. Condamné en 2017 en Italie, sa peine a été confirmée en 2022 par la Cour de cassation italienne.
L’ex-attaquant, passé par le Real Madrid et Manchester City, est incarcéré depuis mars 2024 à la prison de Tremembé, à 150 km de São Paulo.
Comme la Constitution brésilienne interdit l’extradition de ses ressortissants, la justice italienne avait demandé que Robinho purge sa peine dans son pays natal — requête validée par le Tribunal supérieur de justice du Brésil.
Malgré plusieurs recours déposés par sa défense, y compris une demande visant à annuler son incarcération, la Cour suprême a rejeté toutes les tentatives. Robinho, 41 ans, continue de clamer son innocence et affirme que sa condamnation est liée au « racisme ».