Togo : « Nous avons faim » Le cri du Père Gakpé pour une justice sociale urgente

Le Père Séverin Gakpé, figure de proue de l’engagement social et moral au Togo, a marqué son 70e anniversaire par un cri d’alarme poignant. Dans un discours émouvant, il a dénoncé avec gravité l’injustice sociale, la misère et la corruption qui sévissent dans le pays. Le prêtre a mis en lumière la souffrance quotidienne de nombreux Togolais, un peuple appauvri et marginalisé, qui peine à accéder aux conditions de vie les plus élémentaires.

Dans son appel, le Père Gakpé n’a pas seulement pointé du doigt les responsables politiques, mais a aussi appelé à une prise de conscience collective, tant du côté des dirigeants que des opposants. Selon lui, seul un sursaut moral et éthique permettra au Togo de sortir de l’impasse actuelle. Il a souligné que le peuple togolais mérite mieux que l’indifférence et la négligence qui caractérisent la gestion de ses affaires publiques.

“Nous avons faim”, a-t-il lancé, évoquant la réalité douloureuse de ceux qui, chaque jour, se battent pour survivre. La faim, au-delà de l’aspect matériel, symbolise un profond manque d’opportunités et de justice. Le Père Gakpé a insisté sur la nécessité de restaurer les valeurs de solidarité et d’équité, afin que chaque Togolais puisse espérer un avenir meilleur.

Le prêtre a terminé son discours en appelant à un retour à la paix et à la justice, soulignant que ces principes sont indissociables du bien-être du peuple. “Du pain et de la paix”, a-t-il affirmé, symbolisant l’urgence d’une transformation sociale et politique.

Cet appel du Père Gakpé, bien que profondément ancré dans la réalité togolaise, résonne comme un message universel sur les droits humains et la dignité des peuples. Face à une situation qui semble désespérée, il invite à l’unité et à l’action pour que le Togo retrouve un chemin de prospérité et d’équité.

Daniel GABA DOVI