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Et si l’amour n’était pas aveugle, mais blessé ? Une vaste étude portant sur plus de 15 millions de personnes vient bousculer les idées reçues sur les dynamiques amoureuses. Les résultats sont troublants : les individus souffrant de troubles psychiatriques ont une forte tendance à tomber amoureux et à se marier avec des partenaires partageant des diagnostics similaires.
Dépression avec dépression. Anxiété avec anxiété. TOC avec TOC. Ce schéma, loin d’être anecdotique, révèle une logique silencieuse : celle de l’esprit qui cherche un reflet, une reconnaissance, une compréhension intime. La science parle de « corrélation affective », mais derrière les chiffres, c’est une réalité humaine qui se dessine celle de deux âmes cabossées qui se reconnaissent dans la douleur de l’autre.
Ce phénomène interroge : est-ce la quête d’une empathie profonde qui guide ces unions ? Ou bien une forme de résonance émotionnelle, où l’on se sent moins seul face à ses propres démons ? Une chose est sûre : le cœur, lui, ne demande pas de diagnostic. Il cherche, il trouve… et parfois, il se reconnaît dans la faille.