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Washington, 18 octobre 2025 —
Une marée humaine a déferlé sur les rues des États-Unis ce samedi, dans une mobilisation nationale sans précédent. De New York à San Francisco, en passant par l’Alaska et Porto Rico, plus de 7 millions de manifestants ont participé à plus de 2 700 rassemblements dans le cadre du mouvement « No Kings », une protestation massive contre la présidence de Donald Trump.
Le slogan scandé à l’unisson « Trump must go now » a résonné dans les cinquante États, porté par une foule hétéroclite : enseignants, anciens combattants, étudiants, retraités, familles entières. L’ambiance, festive mais déterminée, traduisait un rejet clair d’un pouvoir jugé autoritaire et d’une dérive antidémocratique.
Ce mouvement, déjà actif lors de précédentes mobilisations, s’est renforcé à l’approche de l’échéance électorale. Les organisateurs dénoncent une présidence qui « bouscule les fondements démocratiques » et appellent à une refondation citoyenne. La droite conservatrice, elle, qualifie le mouvement de « haine contre l’Amérique ».
À New York, Los Angeles, Chicago ou encore Austin, les manifestants ont brandi des pancartes, hissé des drapeaux, joué de la musique et salué les klaxons de soutien. Le message était clair : « Pas de rois », une référence directe à la concentration du pouvoir présidentiel.
Le mouvement « No Kings » s’impose désormais comme une force sociale majeure, capable de fédérer des millions de voix autour d’un idéal démocratique renouvelé.