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Gaza — Dans les rues éventrées de Gaza, les bulldozers ne déplacent pas que des pierres. Ils déplacent aussi le poids d’un traumatisme collectif, celui laissé par des semaines de bombardements qui ont transformé des quartiers entiers en champs de ruines.
Entre immeubles effondrés, routes dévastées et infrastructures à l’agonie, les opérations de déblaiement ont débuté. Mais pour les habitants, ce n’est pas qu’un chantier : c’est un acte de survie, un symbole de résilience. Chaque gravat soulevé, chaque voie dégagée, chaque mur redressé devient un geste de résistance face à la destruction.
Malgré les pénuries de matériel, les coupures d’électricité et l’insécurité persistante, les autorités locales et les ONG s’activent pour rétablir l’essentiel : eau, soins, abris, routes. Dans ce chaos, la solidarité devient le ciment d’une reconstruction à la fois physique et humaine.
À Gaza, la poussière n’a pas encore fini de retomber, mais déjà, la volonté de se relever s’élève.