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Akèpé, région Maritime — Alors que le congé de détente devait offrir une pause bien méritée aux élèves et enseignants, plusieurs établissements privés d’Akèpé ont décidé de le convertir en congé de rattrapage. Cette initiative locale vise à combler les retards accumulés dans l’exécution des programmes scolaires.
Une décision autonome, hors du cadre officiel
Contrairement aux directives nationales, cette mesure n’émane pas de la Direction régionale de l’éducation maritime et du DRE-AVE, mais d’administrations scolaires privées soucieuses de respecter les échéances pédagogiques. Les cours se poursuivent donc dans certains établissements, malgré la pause officiellement décrétée.
« On nous a dit de venir pour rattraper et dans la programmation c’est deux jours. Nous étions allés ce matin. Nous irons encore ce jeudi » a déclaré un élève de la zone.
Pour les cours de ce lundi 27 octobre 2025, les élèves n’ont même pas porté les uniformes de l’école en question. Et s’il arrivait quelque chose ?
« On nous a interdit de porter les uniformes, nous étions en bigarré. Sinon nous même on était étonné par rapport à la décision » ajoute t-il
Entre rigueur académique et fatigue scolaire
Les responsables d’école justifieront leur choix par quoi ? Par le besoin de rattraper les heures perdues en début de trimestre ou lors des formations ?. Toutefois, cette décision suscite des réactions partagées : certains parents saluent l’engagement éducatif, tandis que d’autres s’inquiètent du manque de repos pour les enfants avant la reprise le 3 novembre 2025.
Un signal de plus sur les disparités scolaires
Cette situation met en lumière les différences de gestion entre établissements publics et privés, et pose la question de l’harmonisation du calendrier scolaire à l’échelle régionale.





