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Né en octobre 1953 à Pékin, Wang Yi débute sa carrière politique en 1969, dans une Chine en pleine transformation. Très tôt, il s’impose comme un acteur incontournable de la scène internationale, façonnant avec rigueur et détermination la voix de la République populaire de Chine.
Un parcours académique d’excellence et une ouverture linguistique
Après un passage en Mongolie-Intérieure durant la Révolution culturelle, Wang Yi revient à Pékin pour intégrer l’Université d’études internationales, où il se spécialise en japonais. Maîtrisant également l’anglais, il entame sa carrière diplomatique en 1977. Son ascension rapide témoigne de son intelligence stratégique et de sa capacité à naviguer dans les arcanes du pouvoir.
Une trajectoire marquée par l’expertise et la visibilité internationale
De ses débuts à l’ambassade de Chine au Japon à ses fonctions de haut niveau au ministère des Affaires étrangères, Wang Yi s’est illustré par une approche fine et méthodique des relations internationales. Nommé ministre des Affaires étrangères en 2013, puis de nouveau en 2023 après une courte pause, son retour est perçu comme un gage de stabilité dans un contexte mondial tendu.
Le visage d’une diplomatie de confiance et de coopération
Wang Yi défend une diplomatie fondée sur le respect mutuel et la coopération stratégique, notamment avec les pays en développement. Ses visites régulières en Afrique, en Russie ou lors de sommets internationaux traduisent une volonté de bâtir des partenariats solides, en particulier dans le cadre du renforcement des relations sino-africaines.
Un pilier respecté de la politique étrangère chinoise
Connu pour son calme imperturbable et son discours ferme, Wang Yi incarne la continuité et la fermeté de la diplomatie chinoise. Son expérience, sa maîtrise des langues et ses talents de négociateur en font une figure centrale dans la projection internationale de la Chine. À travers lui, Pékin affirme sa volonté de jouer un rôle moteur dans la redéfinition des équilibres mondiaux.
