0076/HAAC/01-2023/pl/P
Les députés de l’Assemblée Législative de Transition (ALT) ont adopté à l’unanimité, ce vendredi 21 novembre 2025, le projet de loi autorisant la ratification de l’accord de coopération entre le Burkina Faso et la Fédération de Russie sur l’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques.
Ce texte, défendu par SEM Karamoko Jean Marie Traoré, vise à doter le pays d’une énergie électro‑nucléaire afin de renforcer sa souveraineté et son indépendance énergétique. L’accord avait été signé le 19 juin 2025, marquant le début d’un processus stratégique pour diversifier les sources d’énergie du Burkina Faso.
Lors des débats, les députés ont exprimé plusieurs préoccupations :
- le coût élevé des infrastructures nucléaires,
- les garanties de sécurité liées à leur exploitation,
- la disponibilité de l’expertise technique pour assurer la gestion,
- et la coopération régionale avec les pays membres de la Confédération AES.
Le ministre des Affaires étrangères a répondu en soulignant que le nucléaire constitue aujourd’hui une solution efficace pour relever les défis du développement. « Si nous voulons être au rendez-vous de nos promesses en matière d’industrie, de compétitivité économique et de souveraineté énergétique, il nous est imposé de passer par cette option », a-t-il affirmé, rappelant la détermination du Président du Faso à mener ce projet à terme.
Convaincus par ces arguments, les députés ont donné leur accord au gouvernement pour lancer la mise en œuvre du programme nucléaire. À l’issue du vote, le ministre de l’Énergie, des Mines et des Carrières, Yacouba Zabré Gouba, a salué une étape décisive qui permettra au Burkina Faso de disposer de son propre programme nucléaire.





