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L’ambassadeur d’Israël aux États-Unis et à l’ONU, Gilad Erdan, a déclaré lundi que Washington et d’autres puissances mondiales envisageaient un « plan B » afin de stopper le programme nucléaire iranien en cas d’échec des pourparlers.
« La communauté internationale et les Américains envisagent de plus en plus un plan B concernant l’Iran », a déclaré M. Erdan à la radio militaire, sans préciser la teneur de ce plan alternatif.
« On estimait auparavant qu’il existait 80 % de chances que (l’Iran) revienne dans l’accord nucléaire, aujourd’hui, ce chiffre est tombé à environ 30 % », a-t-il affirmé.
« Si l’Iran ne revient pas (dans l’accord), cela change toute la situation pour le monde », a-t-il ajouté.
Ces propos interviennent quelques heures avant le discours du Premier ministre israélien Naftali Bennett à la tribune de l’Assemblée générale des Nations Unies, qui devrait se concentrer entre autres sur le programme nucléaire iranien.
« Le discours d’un Premier ministre israélien a toujours suscité l’intérêt », a souligné l’ambassadeur, rappelant que l’année dernière, il s’agissait notamment « des accords d’Abraham qui ont été conclus ».
Cette fois, « la question iranienne, à l’ordre du jour de l’administration américaine, ainsi que le vote au Congrès sur le financement du Dôme de fer seront entièrement liés au discours du Premier ministre », a-t-il indiqué.
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