OTAN: La Turquie confirme son intention de se procurer un second lot de systèmes russes de défense aérienne S400

La Turquie avait été prévenue à maintes reprises : si elle s’obstinait à acquérir des systèmes de défense aérienne S-400 « Triumph » auprès de la Russie, incompatibles avec ceux utilisés par l’Otan, elle s’exposerait alors à des sanctions de la part de Washington… ainsi qu’à une exclusion du programme d’avion de combat dOTANénération F-35A. Mais ces avertissements n’eurent aucun effet sur la décision d’Ankara… Et l’administration Trump mit ses menaces à exécution.

L’arrivée du démocrate Joe Biden à la Maison Blanche avait laissé entrevoir au président turc, Recep Tayyip Erdogan, une possible amélioration des relations de son pays avec les États-Unis.

« J’espère qu’avec l’investiture de M. Biden, nous pourrons avoir des pourparlers et arriver à des résultats positif », avait en effet déclaré M. Erdogan, en évoquant le dossier des F-35A. Mais dans le même temps, il avait aussi répété que la Turquie ne prenait pas ses « décisions sur les questions de défense en demandant l’autorisation de quiconque ». Et d’insister : « Nous ne pouvons jamais accepter que les pays de l’Otan nous disent quoi faire ».

Depuis, les rapports entre Washington et Ankara sont restés en l’état, malgré l’offre faite par le gouvernement turc de prendre à sa charge la protection de l’aéroport de Kaboul, après le départ des forces américaines. Offre qui est restée sans lendemain, en raison de l’effondrement de l’armée afghane face aux talibans et à la prise du pouvoir par ces dernier.

Et c’est ce qu’a déploré M. Erdogan, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, le 23 septembre. « Mon souhait est d’avoir des relations amicales et pas hostiles [avec les États-Unis]. Mais le cours des choses, entre deux alliés de l’Otan, n’est pas actuellement de bon augure », a-t-il en effet admis.

Opex

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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