Agaza du Togo et les géants africains endormis, quand l’histoire du football attend son réveil

Lomé – Le football africain regorge de clubs mythiques qui ont marqué des générations, mais dont l’éclat s’est estompé au fil des années. Parmi eux, Agaza FC du Togo, jadis redouté sur les pelouses continentales, figure aux côtés d’autres géants aujourd’hui en sommeil.

Des noms qui résonnent encore
De Kinshasa à Accra, de Casablanca à Yaoundé, ces clubs ont écrit des pages glorieuses de l’histoire du ballon rond africain : AS Dragons, Vita Club, Motema Pembe en RDC, Hearts of Oak et Asante Kotoko au Ghana, ou encore le Canon de Yaoundé au Cameroun. Autant de formations qui ont soulevé des trophées et fait vibrer des millions de supporters.

Un déclin aux multiples causes
Mauvaise gestion, crises financières, rivalités internes, manque d’infrastructures modernes… Les raisons de ce recul sont nombreuses. Certains clubs, autrefois champions, peinent aujourd’hui à rivaliser avec les nouvelles puissances du continent, souvent mieux structurées et soutenues. Pour le cas d’Agaza FC est plus pire. Le club se retrouve en deuxième division togolaise et peine à retrouver l’élite, faute de moyens.

Un patrimoine à préserver
Pourtant, ces équipes restent des symboles culturels et identitaires. Elles incarnent la mémoire du football africain et pourraient, avec une meilleure organisation et un investissement ciblé, retrouver leur place au sommet. Le réveil de ces géants endormis serait une véritable renaissance pour le sport sur le continent.

Au Togo, chaque saison, les supporters des scorpions noirs de Tokoin chantent une chanson qui peine à se réaliser. « Quand Agaza FC se réveillera, c’est toute l’Afrique qui va trembler ». En tout cas, on veut voire le Togo trembler d’abord.

AKM