0076/HAAC/01-2023/pl/P
Le régime militaire au pouvoir au Niger a annoncé dimanche soir la mise en vente sur le marché international de l’uranium produit par la Société des mines de l’Aïr (Somaïr). Cette décision marque une nouvelle étape dans la reprise en main des ressources stratégiques du pays.
La Somaïr, longtemps contrôlée par le groupe français Orano à hauteur de 63,4 %, avait été nationalisée par Niamey en juin dernier. L’État nigérien, qui détenait déjà 36,6 % des parts, exerce désormais un contrôle total sur l’exploitation. Cette nationalisation s’inscrit dans une volonté affirmée de souveraineté économique et énergétique.
Avec cette annonce, le Niger entend s’imposer comme un acteur indépendant sur le marché international de l’uranium, ressource stratégique pour la production d’énergie nucléaire. Le pays cherche à diversifier ses partenaires commerciaux et à maximiser les retombées économiques de ses richesses naturelles.
La mise en vente de l’uranium nigérien pourrait avoir des répercussions importantes sur les équilibres énergétiques et diplomatiques, notamment en Afrique et en Europe, où l’approvisionnement en uranium reste un enjeu majeur.





