0076/HAAC/01-2023/pl/P
En 2025, l’or noir reste au cœur des rapports de force mondiaux. D’un côté, les géants de la production qui extraient des millions de barils chaque jour pour asseoir leur domination énergétique. De l’autre, les puissances économiques qui absorbent ces ressources vitales pour alimenter leurs industries et maintenir leur croissance.
Les États-Unis s’imposent comme le leader incontesté avec 20,1 millions de barils par jour, suivis de près par l’Arabie saoudite (10,9) et la Russie (10,8). Ensemble, les dix premiers producteurs assurent 74 % de l’offre mondiale :
- États-Unis : 20,1 M b/j
- Arabie saoudite : 10,9 M b/j
- Russie : 10,8 M b/j
- Canada : 5,9 M b/j
- Iran : 5,1 M b/j
- Irak : 4,4 M b/j
- Chine : 4,3 M b/j
- Émirats arabes unis : 4,0 M b/j
- Brésil : 3,5 M b/j
- Koweït : 2,7 M b/j
Le paradoxe est frappant : malgré leur statut de premier producteur, les États-Unis demeurent l’un des plus grands importateurs avec 174,4 milliards de dollars. Mais c’est la Chine qui domine le marché mondial des achats, absorbant 324,6 milliards de dollars, soit près d’un quart des importations mondiales. L’Inde, la Corée du Sud et le Japon complètent ce trio asiatique qui concentre près de 50 % des importations globales.
Top 10 des importateurs :
- Chine : 324,6 milliards $ (24,6 %)
- États-Unis : 174,4 milliards $ (13,2 %)
- Inde
- Corée du Sud
- Japon
- Allemagne : 48,4 milliards $
- Espagne : 36,6 milliards $
- Thaïlande : 33,8 milliards $
- Royaume-Uni : 31,0 milliards $
Cette dualité entre producteurs et importateurs redessine les équilibres mondiaux. L’Asie, dépendante mais incontournable, s’impose comme le centre de gravité de la demande. Les États-Unis, malgré leur puissance de production, restent liés aux flux internationaux. Quant aux pays du Golfe, ils continuent de jouer un rôle stratégique en tant que fournisseurs clés.
La question demeure : qui sortira vainqueur de cette guerre énergétique ? Les producteurs qui contrôlent l’offre, ou les importateurs qui dictent la demande ?
