Bénin/Coup d’État manqué : Qu'est-ce qui explique

Dans la nuit du 7 décembre 2025, le Bénin a été secoué par une violente tentative de coup d’État. Des soldats mutins ont attaqué plusieurs cibles stratégiques, allant jusqu’à viser la résidence présidentielle et occuper brièvement la Télévision nationale. Le général Bertin Bada a été pris pour cible, son épouse assassinée, tandis que le général Abou Issa et le colonel Faïzou Gomina ont été enlevés et violentés.

L’armée de l’air béninoise n’a pas joué un rôle visible ou décisif lors de la tentative de coup d’État du 7 décembre 2025. Ce sont les frappes aériennes nigérianes, menées dans le cadre de la CEDEAO, qui ont neutralisé les blindés des mutins et permis de reprendre l’avantage Le Monde Afrik.com.

La mutinerie, partie de la base militaire de Togbin, s’est rapidement propagée grâce au vol d’armes lourdes et de blindés. Face à cette escalade, l’armée béninoise a résisté au sol mais l’aviation nationale est restée en retrait, sans action notable rapportée. Ce vide opérationnel a ouvert la voie à une intervention extérieure.

Quelques heures plus tard, le Nigeria, puissance régionale et membre clé de la CEDEAO, a déployé son aviation. Des frappes aériennes ciblées ont immobilisé les blindés des mutins, évitant un bain de sang et permettant à l’armée loyale de reprendre la base de Togbin. Cette action rapide a marqué un tournant : les assaillants ont pris la fuite et l’ordre a été rétabli.

Le lendemain, une force conjointe CEDEAO composée de soldats nigérians et ivoiriens a été déployée à Cotonou pour sécuriser la capitale et soutenir la stabilité. Le général Abou Issa et le colonel Gomina ont été libérés à Tchaourou, confirmant la reprise en main du pays.

Points clés à retenir

Absence remarquée de l’armée de l’air béninoise dans la riposte initiale.
Intervention décisive du Nigeria, dont les frappes aériennes ont neutralisé les blindés mutins.
Déploiement de la CEDEAO pour garantir la stabilité et prévenir toute récidive.
Message fort de résilience : le Bénin a résisté, mais grâce au soutien régional.

Sources : Le Monde Afrik.com