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Un vent d’inquiétude souffle sur Tel-Aviv. Le Qatar vient de rejoindre l’Arabie saoudite et la Turquie dans des pourparlers avancés avec Washington pour l’acquisition des avions de combat furtifs F-35. Une perspective qui, selon les responsables israéliens, menace de réduire l’avantage militaire qualitatif dont bénéficie jusqu’ici l’armée de l’air israélienne dans la région.
Une riposte en préparation
Face à ce scénario jugé préoccupant, l’establishment de la défense israélienne prépare déjà un plan de compensation à soumettre aux États-Unis. Au menu : deux nouveaux escadrons – l’un équipé de F-35 supplémentaires, l’autre du tout dernier F-15IA – ainsi que des stocks massifs de munitions de pointe.
Un équilibre stratégique en jeu
Pour Israël, l’enjeu dépasse la simple modernisation de son arsenal. Il s’agit de préserver un équilibre stratégique au Moyen-Orient, où l’arrivée de nouveaux F-35 dans les flottes de ses voisins pourrait rebattre les cartes de la supériorité aérienne.





