Niger–France : tensions autour de l’uranium et suspension d’aides sanitaires

La France et le Niger sont engagés dans un bras de fer diplomatique autour de l’uranium et de l’aide sanitaire. Après la suspension des activités minières françaises par Niamey, Paris a décidé de réduire certaines aides, illustrant la dégradation des relations bilatérales France 24 Le Monde 20 Minute

Les relations entre la France et le Niger connaissent une nouvelle escalade. Après que les autorités nigériennes ont suspendu l’exploitation de l’uranium par le groupe français Orano (ex-Areva), Paris a annoncé la réduction de certaines aides sanitaires, dont l’envoi de préservatifs vers Niamey.

Cette décision s’inscrit dans un contexte de bras de fer diplomatique marqué par la nationalisation du site de la Somaïr en juin 2025 et la volonté de la junte nigérienne de mettre l’uranium sur le marché international Le Monde 20 Minutes. En réaction, une enquête a été ouverte à Paris concernant la disparition d’uranium sur ce site, soupçonnée d’être liée à des réseaux internationaux France 24.

Au-delà de l’enjeu minier, cette suspension d’aide sanitaire illustre la dégradation des relations bilatérales. Le Niger, qui dépend historiquement de l’appui français dans plusieurs secteurs, cherche désormais à diversifier ses partenariats vers la Russie, la Chine et la Turquie. La France, de son côté, réduit progressivement son implication, tant sur le plan militaire que sanitaire.

Pour de nombreux observateurs, cette confrontation met en lumière les fragilités du modèle de coopération franco-africain, longtemps centré sur l’exploitation des ressources naturelles et l’aide au développement. Elle pose aussi la question de l’impact direct sur les populations nigériennes, notamment en matière de santé publique et de lutte contre les infections sexuellement transmissibles.

Komla AKPANRI
Komla AKPANRI

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