EBOMAF dément toute implication dans la fuite du colonel Tigri et exige un démenti de Jeune Afrique

EBOMAF et sa filiale LTI Aviation ont publié un droit de réponse le 19 décembre 2025, rejetant les accusations de Jeune Afrique selon lesquelles un avion de la compagnie aurait transporté le colonel Pascal Tigri après le putsch manqué au Bénin. Le groupe dénonce des informations « fausses et non vérifiées » et exige un démenti officiel.

Le groupe EBOMAF et sa filiale LTI Aviation ont réagi avec fermeté à un article publié par Jeune Afrique le 18 décembre 2025, intitulé « Révélations sur la cavale du chef des putschistes béninois ». Ce dernier affirmait qu’un aéronef de LTI Aviation aurait transporté le colonel Pascal Tigri, impliqué dans la tentative de coup d’État du 7 décembre au Bénin, de Lomé à Ouagadougou le 12 décembre.

Dans un communiqué daté du 19 décembre et signé par Patrice Kissi, directeur de la communication, EBOMAF conteste « formellement et sans réserve » ces allégations, qu’il qualifie de « matériellement fausses » et « dénuées de tout fondement factuel ». Le groupe affirme qu’aucun avion de LTI Aviation n’a transporté le colonel Tigri et accuse Jeune Afrique d’avoir publié une information « manifestement non vérifiée ».

EBOMAF estime que ces accusations portent une atteinte grave à son honneur et à sa crédibilité, en violation des principes de la déontologie journalistique, notamment l’obligation de vérification des sources, le recoupement des informations et le respect du droit de réponse.

En conséquence, le groupe met en demeure Jeune Afrique :

1. De publier un démenti clair et visible, dans des conditions équivalentes à celles de l’article incriminé ;
2. De rectifier les informations jugées erronées ;
3. De cesser toute association infondée entre EBOMAF, LTI Aviation et les faits allégués.

Le groupe réaffirme son attachement au respect de la loi, à la transparence et à l’éthique, dénonçant « toute tentative de désinformation ».