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Ne dit-on pas souvent que chaque chose a son temps sur terre ? C’est une certitude de nos jours en République centrafricaine où le président Faustin Archange Touadéra voudrait rompre avec l’impunité considérée comme la source des maux qui minent ce pays. C’est dans ce contexte que le ministre d’Etat en charge de la Justice Dr Arnaud Djoubaye Abazene, en séjour à la Haye au Pays-Bas pour participer au procès de Saïd, ce dernier vient de signer un protocole de coopération judiciaire avec le procureur de la Cour pénale internationale (CPI).
Une autre histoire s’ouvre avec la signature de coopération entre la République centrafricaine et la CPI à la Haye dans le cadre de la lutte contre l’impunité en Centrafrique. Il s’agit notamment du renforcement des juridictions nationales afin qu’elles puissent répondre aux attentes des populations, surtout en ce moment où le président de la République Faustin Archange Touadéra a fait de la lutte contre l’impunité son cheval de bataille. Cet engagement est en train d’être traduit dans les faits par le ministre d’Etat Dr Arnaud Djoubaye Abazene qui, aussitôt nommé à ce poste responsabilité, fait des exploits en matière de la lutte contre l’impunité à travers la traduction des bourreaux du peuple centrafricain devant la barre.
On se souvient pour preuve que lors de la cérémonie d’ouverture du séminaire gouvernemental, le Chef de l’Etat avait réitéré sa ferme volonté de changer de donne et mettre son peuple au centre de ses actions : « Comme vous le savez, je me suis engagé devant le peuple centrafricain à bâtir une nouvelle République, un Centrafrique nouveau, fort, uni, prospère, privilégiant le dialogue, la justice et la réconciliation nationale »
Or, de nos jours, l’on ne saurait parler d’une cohésion nationale sans justice surtout que le pays est frappé de cette crise de confiance entre la population et les acteurs judiciaires. Le ministre d’Etat en charge de la Justice Dr Arnaud Djoubaye Abazene qui a toujours voulu traduire en acte, la vision politique du président Touadéra.
Comme bon élève, il s’est donné le luxe d’exécuter les consignes du Chef de l’Etat lors du séminaire gouvernemental : « Je tiens à souligner que pour atteindre ces objectifs nobles, tous les membres du Gouvernement, appelés à traduire dans les actes visibles mon projet de société, dans leurs domaines respectifs de compétence, doivent être suffisamment outillés »
Des consignes à l’application, le ministre d’Etat en charge de la Justice passe à la vitesse supérieure en mettant un terme à l’impunité. L’heure de la vérité a sonné en signant ce protocole de coopération judiciaire avec le procureur de la CPI. Les ennemis de la nation doivent maintenant comprendre que leur place est déjà pour ailleurs. Le ministre d’Etat en charge de la Justice qui est un véritable fruit de la maison judiciaire, sait pertinemment que son pays est victime d’une longue période d’impunité, source du retard de son développement. Ce n’est pas une fatalité.
Comme la justice est gage de la stabilité d’un pays, la Cour pénale spéciale qui est une juridiction mixte doit redonner confiance avec les premières audiences publiques qui sont attendues d’ici la fin d’année. C’est un signal fort pour les criminels qui n’ont plus de choix sinon qu’à se rendre car, en justice dit-on, une faute avouée est à moitié pardonnée. La lutte contre l’impunité est donc définitivement en Centrafrique. Les portes sont largement ouvertes pour les nouveaux locataires de la Haye et de Ngaragba.
Le Potentiel