Dans le cadre de la lutte contre le changement climatique qui constitue une menace pour la planète terre que le gouvernement centrafricain a sollicité l’appui du Programme des Nations-Unies pour le Développement pour réviser son document des Contributions Déterminées au niveau National qui a été officiellement remis au chef de l’Etat Faustin Archange Touadéra le vendredi 15 octobre 2021 par le Représentante Résidente du PNUD Nathalie Bouckly en présence des membres du gouvernement, des chefs des institutions républicaines au Palais de la Renaissance.
Dans mot de circonstance, le Président de la République a souligné l’importance que revêt ce document qui constitue un vade me cum pour le gouvernement centrafricain engagé dans la lutte contre le changement climatique :
« En effet, entré en vigueur le 4 novembre 2016 avec la ratification par 162 Etats Parties émettant près de 86% des gaz à effet de serre (GES), l’Accord de Paris demeure une victoire symbolique qu’il faut désormais consolider afin de parvenir à limiter les émissions de GES et stabiliser la température globale à 2°C voire 1.5°C. » A souligné le locataire du palais de la Renaissance.
C’est donc dire que le gouvernement centrafricain n’est pas à la traîne dans ce combat dans la mesure où ce pays sans littoral ne vit que grâce à sa faune et flore. Il est donc important de trouver un cadre idéal pour pérenniser les acquis du développement qui passe par la protection de son écosystème.
On sait pour preuve que la multiplication des évènements climatiques extrêmes comme l’illustrent les records de température enregistrés depuis 2017 avec les inondations dans la capitale et dans certaines zones du pays (dégâts matériels) ayant entrainé les pertes en vies humaines, les destructions des biens sans oublier la progression de la faim dans le pays et les appels de plus en plus alarmistes des scientifiques sur le climat, sont autant de signaux nécessitant une réponse politique ambitieuse que nul homme de bonne foi ne saurait mettre en cause comme le souligne si bien le chef de l’Etat Faustin Archange Touadéra. Les yeux sont donc tournés vers l’Accord de Paris.
Cependant, afin de réaliser équitablement l’Accord de Paris, qui reste une référence, le Chef de l’Etat Faustin Archange Touadéra a proposé de « réduire drastiquement les émissions de Gaz à Effets de Serre au plus vite et de favoriser l’adaptation des populations les plus pauvres ». Ce n’est pas une fatalité, mais un problème d’engagement politique et une solidarité mondiale car, le changement climatique n’épargne aucun pays du globe.
Le président de la République dans son discours de circonstance est conscient que la 26ème Conférence des Parties à la Convention Cadre des Nations-Unies sur les Changements Climatiques qui se tiendra à Glasgow du 31 octobre 2021 au 12 novembre 2021, est celle de l’urgence nécessitant la pro activité des Parties, celle de la mise en œuvre ambitieuse de l’Accord de Paris, celle de la solidarité internationale pour la justice climatique qui doit tenir compte des populations les plus vulnérables en leur permettant d’avoir les moyens de réaliser leurs ambitions climatiques.
Le ministre de l’Environnement et du Développement Durable Thierry Kamach, puisqu’il n’y a pas de vent contraire pour celui qui sait là où il va et, en sa qualité de fidèle serviteur du gouvernement doit exécuter sa feuille de route qui lui a été remise par le Premier ministre Henri-Marie Dondra car, le Chef de l’Etat a toujours fait de la lutte contre les réchauffements climatiques son cheval de bataille en créant une Coordination Nationale Climat qui est à l’œuvre dans ce sens :
« Notre pays, la République Centrafricaine, à l’instar des pays qui ont ratifié cet Accord, a depuis lors poursuivi les efforts inlassables au niveau régional et national pour que les engagements pris en faveur de la protection de l’environnement se traduisent dans les faits pour le bénéfice de l’environnement mondial » reconnaît le premier citoyen centrafricain.
Tenant compte des engagements pris devant son peuple, le Président de la République a félicité toutes les Institutions Internationales qui sont déjà engagés auprès de la République centrafricaine pour le financement des actions d’atténuation mais aussi d’adaptation aux effets des changements climatiques :
« Car les générations futures attendent beaucoup de nous et il est de notre responsabilité de leur transmettre un patrimoine naturel acceptable pour leur survie », a-t-il clos son intervention.