CAN 2021: La crise interne au sein de la FECAFOOT semble tout remettre en cause

Vendredi dernier, la CAF, le président de la COCAN Narcisse Mouelle Kombi et Seidou Mbombo Njoya ont signé l’accord cadre assurant officiellement l’organisation de la CAN 2021 au Cameroun. Or, des membres de l’Assemblée Générale ne reconnaissent pas Mbombo Njoya comme président de la FECAFOOT puisque le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) avait invalidé son élection de décembre 2018 en janvier 2021. Seidou Mbombo Njoya agit en tant que président intérimaire, une nomination qui ne peut se faire qu’en interne et l’Assemblée Générale avait choisi le Sénateur Albert Mbida. Une décision initiale du TAS qui n’a pas été appliquée avec la FIFA qui a choisi de laisser Seidou Mbombo Njoya à son poste jusqu’à la prochaine élection.

Les opposants à Seidou Mbombo Njoya ont mandaté un avocat pour invalider la signature de cet accord cadre et cet avocat a écrit au TAS lundi évoquant une violation de l’article 11 des statuts de la CAF.

On risque donc d’avoir un nouveau report de la compétition peut-être même pire ce que je ne souhaite pas. Tout dépend des suites qui seront données par le TAS. Mais la CAN 2023 est censée se tenir en Côte d’Ivoire. La CAN 2023 qui, a mon avis, devrait être reportée puisqu’elle surviendrait juste après la Coupe du Monde 2022 au Qatar. Une délégation sera envoyée en Côte d’Ivoire pour une inspection. On en saura plus à ce moment-là.

C’est encore une sale image que nous allons renvoyer et ceci affecte grandement notre capacité à vendre nos compétions ou encore à chercher des investisseurs (et des portes qui claquent, je m’en prends beaucoup sur ce sujet). Il s’agit de la plus grande fête du Football africain et ces batailles n’en finissent pas. Un jour, peut-être, nous regarderons tous ensemble dans la même direction au lieu de se regarder les uns les autres comme c’est le cas dans beaucoup de pays.

Cette direction, c’est le progrès, le développement du Football africain. C’est la vision du Dr Patrice Motsepe, magnifique vision car on mérite tellement mieux que tout cela. Sauf que si on n’arrive pas à l’appliquer au niveau local, comment allons-nous l’appliquer au niveau continental?

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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