Mali: “Pourquoi irresponsable ? Je suis chez moi ici”, répond Mme Pétronin au gouvernement français

L’ancienne otage française Sophie Pétronin s’est défendue mercredi auprès de l’AFP d’avoir agi de manière irresponsable en retournant au Mali, où elle a été détenue pendant près de quatre ans mais où elle dit être chez elle.

“Pourquoi irresponsable ? Je suis chez moi ici”, a dit Mme Pétronin au téléphone à un correspondant de l’AFP, répondant ainsi au gouvernement français. Le porte-parole du gouvernement français, Gabriel Attal, a critiqué mercredi une “forme d’irresponsabilité” de la part de Mme Pétronin, vis-à-vis de “sa sécurité” mais aussi vis-à-vis “de la sécurité de nos militaires”, susceptibles d’être appelés à intervenir pour libérer des otages. L’information sur la présence de Mme Pétronin au Mali était connue depuis plusieurs jours, après la diffusion en fin de semaine passée d’un avis de recherche de la gendarmerie malienne. Selon le média d’investigation en ligne Mediapart, elle est de retour au Mali depuis mars. Mme Pétronin a confirmé qu’elle se trouvait au Mali et paru corroborer qu’elle vivait dans les faubourgs de la capitale Bamako. “Oui, je suis au Mali depuis un moment. Mais je ne suis pas inquiète et je ne suis pas inquiétée”, a-t-elle dit, apparemment plutôt étonnée du bruit causé par son retour. “Je me porte bien. Et je suis heureuse d’être là où je suis. Je n’embête personne et personne ne m’embête”, a-t-elle dit. La direction de la gendarmerie malienne avait diffusé en fin de semaine dernière un message à toutes les unités leur donnant instruction de “rechercher très activement” Mme Pétronin. Les gendarmes avaient ordre en cas de découverte de “l’appréhender et la conduire sous bonne escorte” à la direction de la gendarmerie.

AFP

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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