La France et la Grande-Bretagne sont convenues d’accélérer leur travail commun en vue de régler le litige post-Brexit relatif à la pêche, a déclaré jeudi le secrétaire d’Etat français aux Affaires européennes, Clément Beaune, à l’issue d’un entretien à Paris avec le ministre britannique chargé du Brexit, David Frost.
Lors d’un briefing par téléphone avec des journalistes, Clément Beaune a fait état d’une discussion « utile et positive » marquant « la reprise d’un dialogue à un niveau politique entre la France et le Royaume-Uni », qui « s’inscrit toujours dans le cadre européen ».
Les deux hommes se sont mis d’accord pour « accélérer, intensifier [le] travail qui avait repris en début de semaine et donner une impulsion politique nouvelle aux discussions sur les licences de pêche », objet d’un contentieux entre Paris et Londres dans le sillage de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne.
« Des écarts restent importants », a-t-il toutefois ajouté, évoquant des divergences avec les Britanniques sur des questions de méthodologie pour l’attribution des licences.
« Si le dialogue ne marche pas, on passera à une autre phase », a-t-il souligné, deux jours après la suspension par la France de la mise en application de mesures de rétorsion contre les Britanniques.
« Nous regarderons les preuves et il n’y aura pas de naïveté au niveau français », a prévenu Clément Beaune.