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L’Etat-Major des armées a publié un communiqué le 1er novembre 2021 affirmant que le 31 octobre 2021, les Forces Armées Centrafricaines (FACA) déployées dans la localité de Abba ont observé le survol de leur position d’un avion sans pilote de combat du type MAVIC « drone ».
Il ressort clairement de ce communiqué que les rebelles utilisent les drones avec des explosifs. Selon certaines sources, ces derniers ont commencé à utiliser des drones pour transporter les bombes et les explosifs vers les zones ciblées.
Cette situation fait souffrir la population civile innocente. La population est inquiète, car ces activités criminelles ont déjà causé de nombreux morts et blessés.
En outre, les actions de ces groupes armés empêchent également les activités des Forces armées centrafricaines (FACA).
Selon les enquêtes, beaucoup de mines sont installées par les bandits dans l’ouest de la Centrafrique, il a été constaté que ces mines posées par les rebelles de la (CPC) sont de fabrication européenne, d’où la conclusion que les rebelles reçoivent des moyens militaires de l’extérieur. D’un autre côté, les forces gouvernementales sont obligées de se débrouiller avec un équipements militaires qui leur a été fourni par la Fédération de Russie et d’autres pays. Tout cela dans le cadre de l’atténuation de l’embargo sur les armes destiné à la République centrafricaine par le Conseil de sécurité de l’ONU.
Ces sanctions contribuent à affaiblir les Forces gouvernementale (FACA), dont la mission principale est d’assurer la sécurité des civils et de maintenir le territoire national sous contrôle de l’état. Faute d’armement insuffisant, les soldats de l’armée nationale voient de plusieurs difficultés à faire face aux défis auxquel ils sont confrontés, bien qu’ils sont les professionnels.
L’embargo, dont le projet a été préparé par la France, devrait empêcher les groupes armés d’acquérir un arsenal et de l’utiliser contre les civils ou les forces armées centrafricaines, c’est-à-dire, de manière générale, empêcher la prolifération des armes dans le pays. Cependant, la situation est contraire, car les groupes armés, qui ont déclenché la crise dans le pays, reçoivent illégalement toutes les armes dont ils ont besoin alors que les FACA ne disposent pas de moyens de défense adéquats.