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Une dizaine d’étudiants ont été blessés, mercredi en fin d’après-midi, suite à l’explosion d’une bombe dans un amphithéâtre de l’université de Buea, dans le Sud-Ouest, l’une des régions anglophones secouée par une crise sécuritaire depuis 2016, ont annoncé les autorités universitaires.
« Mercredi alors que les étudiants suivaient les cours, un séparatiste a lancé un engin explosif sur la toiture de l’amphithéâtre. Au moins treize étudiants ont été blessés », a rapporté à l’Agence Anadolu, Professeur Ngomo Horace Manga, recteur de l’université de Buea.
« Parmi les blessés, il y a des cas graves. Toutes les victimes sont prises en charge dans les différents centres hospitaliers de la ville de Buea », a expliqué le recteur ajoutant que malgré la panique créée au sien de l’université mercredi, « la sérénité est de retour dans le campus ».
Selon le gouverneur de la région du Sud-Ouest, Bernard Okalia Bilai, une enquête a été immédiatement ouverte pour identifier et interpeller les auteurs de ce crime.
C’est la troisième explosion dans la ville de Buea dans l’espace de trois semaines.
Dans un communiqué publié en septembre dernier, le colonel Cyrille Atonfack Nguemo, porte-parole de l’armée camerounaise, avait annoncé , une nouvelle étape dans la guerre que l’armée camerounaise mène contre les séparatistes des régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Rendant compte de l’attaque survenue le 16 septembre dernier dans le département du Ngo-Ketundja, l’un des départements du nord-ouest anglophone du pays, le colonel Cyrille Atonfack Nguemo avait annoncé que les séparatistes avaient attaqué « à l’aide d’un engin explosif improvisé et d’un lance-roquettes antichar. Ils ont immobilisé les véhicules de l’armée.
AA