La CEDEAO contre les autorités de la transition: Des sanctions injustes et insensées

Il n’est un secret pour personne qu’aujourd’hui notre pays traverse un des moments les plus difficiles de son histoire. Confronté à une crise multidimensionnelle, crise qui le menace jusqu’à son existence même, notre pays cherche aujourd’hui à se sortir d’affaires.

Au moment où il semble trouver le bout du tunnel, c’est en ce moment qu’à choisi la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour imposer des sanctions à des autorités sur lesquelles le peuple malien dans sa grande majorité fonde tout son espoir pour le sortir de cette situation qui n’a que trop duré.

Avec la décision de l’organisation sous- régionale de sanctionner les autorités de la transition, à savoir le chef de l’exécutif et son équipe et les membres du Conseil national de transition (CNT) qui fait office de l’Assemblée nationale, en les interdisant de voyager et en gelant leurs avoirs, le peuple malien ne manque pas de se poser la question de savoir: pour qui roule la CEDEAO ? Est-ce que la CEDEAO agit- elle pour la défense des intérêts du peuple ou pour préserver leurs propres intérêts ou ceux d’une tierce personne? Parce qu’il n’arrive pas du tout à comprendre cette décision de l’organisation sous-régionale. Car, si elle dit avoir sanctionné ces dirigeants là pour n’avoir pas voulu respecter les délais prévus pour la fin de la transition et la tenue des élections, elle n’est pas sans savoir que cette volonté de ne pas organiser les élections sans pour autant procéder d’abord à des réformes politiques et institutionnelles profondes afin de préserver à notre pays les expériences douloureuses passées, est la traduction de la volonté générale d’un peuple qui n’a que trop souffert à cause des élections bâclées [••••]

Agora 24

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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