Le Sénégal et la Mauritanie ont lancé, ce jour, les travaux de construction du pont de Rosso qui reliera les deux pays voisins. Cependant en Afrique centrale c’est la course à la déstabilisation et l’égo
Le pont, qui enjambera le fleuve Sénégal sur 1,5 kilomètre, assurera une circulation fluide entre le sud de la Mauritanie et le nord du Sénégal.
« Intégrer, développer et faire la différence dans le quotidien des populations, ce sont trois ambitions que nous voulons réaliser avec le pont de Rosso, pour en faire un véritable trait d’union entre l’Afrique de l’Ouest et le Maghreb… 41 millions d’euros ont ainsi été mobilisés par la Banque africaine de développement pour réduire de plus de 80% la durée du trajet, tripler environ le commerce transfrontalier et baisser considérablement le coût de transport.
Avec le pont Sénégambie que nous avons financé, le pont de Rosso vient compléter le seul maillon manquant des corridors Tanger-Lagos et Alger-Dakar… ». – Solomon Quaynor, le vice-président de la Banque africaine de développement.
Venance Agou