0076/HAAC/01-2023/pl/P
L’Organisation des Nations Unis et l’Union africaine appellent à un cessez-le-feu en Éthiopie et à assurer un accès humanitaire sécurisé et sans entraves aux civils, selon un communiqué commun du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, et du président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki.
Les Nations unies et l’Union africaine ont appelé à un cessez-le-feu urgent en Éthiopie et à un dialogue national global pour maintenir la paix dans le pays.
C’est ce qui ressort d’un communiqué commun, examiné par l’Agence Anadolu, du Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, et du Président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki.
Le communiqué a appelé à « un cessez-le-feu urgent en Éthiopie, et à garantir un accès humanitaire sécurisé et sans entraves aux civils et à protéger les droits humains ».
Et de souligner « l’importance de mener un dialogue national global et authentique pour maintenir la paix, la stabilité, la démocratie, la bonne gouvernance et la réconciliation en Éthiopie ».
Concernant la crise du barrage de la Renaissance, les deux parties ont affirmé leur “soutien total aux efforts de Félix Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo (et actuel président de l’Union africaine) pour parvenir à une solution pacifique et constructive concernant le barrage“, selon le même communiqué.
Depuis le 4 novembre 2020, l’Éthiopie est le théâtre de violents affrontements entre l’armée éthiopienne et le Front de libération du peuple du Tigré, après l’offensive des forces gouvernementales dans la région, en riposte à une attaque menée contre une base militaire éthiopienne.
Au 28 du même mois, l’Éthiopie a annoncé la fin d’une opération de “maintien de l’ordre“ en prenant le contrôle de toute la région, cependant, des rapports font état de violations des droits humains dans la région depuis lors, et des milliers de civils ont été tués.
Dans un autre registre, un échange d’accusations entre l’Égypte et le Soudan, d’une part, et l’Éthiopie, d’autre part, portant sur la responsabilité de l’impasse qui fait piétiner les négociations, et ce, dans un contexte de divergences portant sur la construction, l’exploitation et le calendrier du remplissage du barrage.
AGORA 24