L’avènement des applications numériques a révolutionné notre manière de communiquer et de s’informer.
Or, comme dans toute activité en ligne, il existe de nombreuses arnaques et zones grises qui peuvent mettre à mal les utilisateurs et leurs données. Voici le top cinq des arnaques les plus courantes.
LE CODE DU DÉTOURNEMENT
Escroquerie «la plus récente», selon l’organisme UFC-Que Choisir, le méfait consiste à recevoir un message d’un compte déjà piraté qui demande au piégé à ce qu’il renvoie un code à six chiffres. Si ledit code est renvoyé, les malfrats pénètrent le nouveau compte infecté et prennent les commandes.
Afin d’éviter cela, UFC-Que Choisir demande aux cibles potentielles – c’est-à-dire tous les utilisateurs de WhatsApp -, de vérifier en deux étapes – via son adresse mail par exemple – son compte, ce qui permettra de recevoir en temps réel une notification qui demandera d’accepter ou non le code.
WHATSAPP GOLD
Si un utilisateur reçoit un message lui proposant de passer à la version «gold» de l’application, c’est que son compte est en passe d’être piégé. Les malfaiteurs jouent sur le côté exclusif et sur une version de la messagerie pseudo-chic.
Or, personne n’utilise «WhatsApp gold», car cela n’existe pas tout simplement. Si l’utilisateur accepte cette proposition, les escrocs auront un accès direct à toutes ses données et ses conversations privées.
LES ARNAQUES AU TÉLÉCHARGEMENT D’APPLICATIONS
Un proche vous envoie un lien vous proposant de télécharger une application ? Ne vous y fiez pas, car ces plates-formes en ligne à l’apparence soignée – faisant notamment penser à Google Play Store -, vous installera un virus à la place. Si vous recevez ce type de requêtes, n’acceptez pas le téléchargement : toutes vos données seront usurpées.
L’ARNAQUE DE L’INTERNET À 1.000 GO GRATUIT
Fonctionnant à peu près le même principe que le téléchargement des applications, les malfaiteurs font miroiter aux victimes une offre de 1.000 giga-octets Internet gratuits si ces dernières répondent à un questionnaire en ligne. Une fois le questionnaire complété, la victime va devoir le partager à d’autres contacts, ce qui créé un «virus en chaîne» lequel infecte de nombreux comptes.
LES FAUSSES PIÈCES JOINTES
Documents officiels, thèses ou autres pièces-jointes à l’allure sérieuse, cette arnaque attend à ce que la victime ouvre ces documents pour pénétrer son compte. Même si elle est monnaie courante sur WhatsApp, les boîtes mails sont également très ciblées par les hackers.