Au temps de nos grands-parents, la polygamie fut pratiquée, en plus avoir plusieurs enfants est une source de richesse, mais avec arrivée de la civilisation occidentale le phénomène s’est un peu diminué. Il est même considéré comme la violation des droits de la femme. Dans certaines communautés du Bénin, les femmes n’apprécient pas cette lutte des féministes. Elles vivent avec bonheur la polygamie de leur mari et encouragent celui-ci à avoir d’autres mariages pour agrandir le cercle familial.
Malgré des exigences du code de la famille qui interdit la polygamie, cette pratique existe toujours dans plusieurs milieux du Bénin. Ce sont les femmes même qui encouragent les hommes de chercher d’autres femmes.
Pendant que dans les villes, les femmes se battent pour rester seule au foyer, leurs sœurs des campagnes encouragent leurs d’en avoir plus. Pour eux » nul n’est heureux tout seul ». Dans ces milieux, si l’homme décide d’avoir une autre femme, ce sont les femmes même qui prennent les choses en main. Ce sont eux qui encouragent la nouvelle de venir. Elles sont prêtes de partager leur mari avec d’autres femmes.
« « Chez nous, les Adja, la polygamie n’est pas un problème. Nous, nous sommes cinq femmes pour notre mari. Moi, je suis la deuxième et c’est la première qui m’a courtisée pour notre mari» a laissé entendre Adjoovi T. femme mariée.
Selon elles, avoir plusieurs femmes, c’est bien parce que chacune va aider l’homme dans ces travaux.
« Ce que ma coépouse a vu en moi qui l’ai attiré est le fait que j’aime les travaux champêtres et je ne suis pas une paresseuse» a ajouté Adjoovi T.
Comme ces communautés sont des cultivateurs donc les hommes ont l’habitude d’avoir plusieurs femmes pour avoir plusieurs enfants, qui serviront l’homme dans ces travaux champêtres.
« Général civil Dévi » avait eu plus d’une dizaine de femmes sous un même toit, mais rien ne s’est passé. Ils étaient en harmonie.
Malgré que dans les villes, des femmes se battent pour être seule au foyers, certaines civilisées encouragent leur mari à avoir une seconde pour des raisons de conception.
«C’est ma femme qui a démarché pour me trouver ma deuxième femme, parce qu’après huit années de mariage, elle n’arrivait pas à concevoir malgré nos efforts par tous les moyens. C’est ainsi, un soir, elle m’a conseillé de prendre une deuxième femme en attendant que Dieu lui fasse grâce. Comme je traînais les pas, mon épouse a pris me devant des choses en me poussant à sortir avec une fille du quartier qu’elle appréciait pour ses comportements. Ce qui a finalement marché. Aujourd’hui, nous vivons tous en harmonie même si parfois, il arrive des situations de mal compréhension» a déclaré Cossi Firmin employé à Parakou
Le fait que les femmes des campagnes et certaines des villes encouragent leurs maris à avoir des coépouses, les luttes féministes peinent à avoir de véritables résultats attendus. Elles n’arrivent pas à convaincre les femmes des zones rurales.
Source: daabaa.bj