Centrafrique : Au moins quinze civils tués dans un massacre attribué aux anti-balaka

La localité de Boyo dans la préfecture de la Ouaka a été le théâtre d’incidents graves, les 6 et 7 décembre 2021, avec une quinzaine de civils tués, des cas d’amputation, d’extorsion et destruction d’habitations, et près de 1500 personnes déplacées, a annoncé, lundi, l’ONU.

« Une quinzaine de civils » ont été tués à Boyo, a annoncé, lundi, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA).
D’après l’ONU, il y a eu aussi « des cas d’amputation, d’extorsion et destruction d’habitations » et près de 1500 personnes ont été déplacées et elles sont actuellement protégées par les Casques bleus « dont l’intervention rapide aura permis de restaurer une stabilité » dans la zone.
L’ONU a condamné fermement cette attaque « ciblant délibérément les populations civiles à Boyo, et dont les auteurs sont des éléments armés coordonnés et assimilés aux anti-balaka ».
La mission des Nations unies en RCA a appelé tous les groupes armés centrafricains « à mettre immédiatement fin à leurs attaques contre les populations et à respecter le cessez-le-feu déclaré par le Chef de l’Etat le 15 octobre 2021 ainsi que leurs engagements prévus dans l’Accord de paix ».


Malgré le cessez-le-feu, les groupes armés centrafricains continuent leurs offensives.
Le 28 novembre dernier, une trentaine de civils et deux militaires avaient été tués, dans des attaques de groupes armés dans le nord-ouest de la Centrafrique, en proie à des combats entre des rebelles et l’armée, le plus lourd bilan depuis l’instauration d’un cessez-le-feu par le Président Faustin Archange Touadéra mi-octobre.


Les rebelles du groupe 3R (Retour, Réclamation, Réhabilitation) avaient été pointés du doigt.
Le Président Touadéra a décrété le 15 octobre « un cessez-le-feu unilatéral » de son armée et de ses alliés rwandais et paramilitaires russes qui lui ont permis de repousser l’offensive rebelle pour favoriser l’ouverture prochaine d’un dialogue national.


Les principaux groupes armés avaient annoncé qu’ils respecteraient également un cessez-le-feu.

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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