Comité des médecins du Soudan: les manifestations du samedi ont fait 178 blessés dont 8 blessés par balles

Le comité médical non-gouvernemental a déclaré dans un bref communiqué, examiné par l’Agence Anadolu, qu’il « a recensé le nombre de 178 blessés, dont 8 blessés par balles ».

Et d’ajouter : « parmi les blessés par balles, il y a 3 cas dans un état instable », sans fournir de plus amples détails.

Il n’a pas été possible d’obtenir des commentaires immédiats de la part des autorités soudanaises.

Plus tôt dans la journée du samedi, des manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes soudanaises appelées à l’appel de l’Association des professionnels soudanais (le leader du mouvement de protestation dans le pays), qui ont tenté d’atteindre le palais présidentiel à Khartoum, avant d’être refoulées par les forces de l’ordre.

Depuis le 25 octobre dernier, le Soudan a été le théâtre de manifestations en réaction à la prise de mesures exceptionnelles, dont notamment l’imposition de l’état d’urgence et la dissolution des Conseils de souveraineté et du Conseil des ministres de transition, l’arrestation de chefs de partis et de responsables, dont les responsables politiques et civils, ce que les mouvements politiques et civils avaient considéré comme un « coup d’État militaire », ce que l’armée soudanaise dément.

Le 21 novembre dernier, le chef de l’armée, Abdel Fattah al-Burhan, et le Premier ministre Abdullah Hamdok avaient signé un accord politique qui prévoit le retour de ce dernier à ses fonctions, la formation d’un gouvernement de compétences et la libération des détenus politiques. Les deux parties se sont engagées à travailler ensemble pour achever la transition démocratique.

Si les pays et les organisations régionales et internationales, dont les Nations unies, avaient salué cet accord, il a tout de même été rejeté par les forces politiques et civiles soudanaises, qui l’ont considéré comme une « tentative de légitimer le coup d’État ».

AGORA 24

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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