Vaccination obligatoire aux Comores: les rues de la capitale sont vides par peur des controles


Le Président de l’État comorien, à travers un communiqué a rendu la vaccination contre le Covid 19 obligatoire aux Comores, mais certains citoyens refusent toujours de respecter cette décision gouvernementale.

Ce jeudi 23 décembre 2021, le gouvernement a instauré autre mesure pour permettre à la population de se faire vacciner. C’est le contrôle par les forces de l’ordre dans les rues de la capitale. Ce qui n’est pas du goût de certains citoyens.

Voici un extrait de la décision du gouvernement:

 »Toute personne majeure contrôlée par les forces de l’ordre sans sa carte de vaccination à jour est emmenée à la gendarmerie pour y être vaccinée. Cinq jours de congés payés ont été octroyés par décret présidentiel afin de permettre à tous de rentrer dans leurs localités d’origine recevoir le vaccin. Malgré les contrôles stricts et souvent inopinés, certains refusent toujours la piqûre. » a indiqué RFI


Malgré cette mesure prise par le président des Comores, certains refusent toujours de se faire vacciner. Selon eux, on ne doit pas forcer la population de se vacciner surtout sans connaître leur état de santé.

 »Moi, je ne suis pas vacciné parce qu’ici aux Comores, on ne sait même pas quel est son état de santé. Et maintenant, il faudrait se faire vacciner ? Le gouvernement nous poursuit pour nous vacciner !? Si je les vois je fuis, puisque je ne suis pas vacciné. Je reste à Moroni et ne prends simplement plus de voiture. Je connais tous les chemins donc je peux immédiatement partir en courant » a déclaré un citoyen à la radio RFI


À un autre d’ajouter toujours à RFI que  »Je ne suis pas vacciné. Je ne suis pas malade, donc je ne vais pas prendre une piqûre sans être malade. Je n’ai pas encore compris cette histoire de prendre un médicament avant d’être malade. Depuis ma naissance, la logique, c’est : tu es malade, tu vas à l’hôpital. Mais pas : tu vas bien, tu vas à l’hôpital. S’ils arrivent à m’emmener à la gendarmerie, je ne sais pas comment je ferai. Mais tant que je suis en liberté, je n’irai pas me faire vacciner de moi-même »

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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