Que veulent les populations burkinabè ? Elles veulent de l’eau pour boire, de la nourriture pour manger, des écoles et des centres de santé, des maisons pour dormir. Elles veulent cultiver et travailler dans la quiétude. Que font les présidents élus au Burkina? Ils prennent l’argent du contribuable et les aides des pays partenaires et ils se les partagent entre amis.
Le procès Vincent DABILGOU est un exemple. Même la petite fille de lycée qui fréquentait le ministre a reçu 3 millions de l’argent du contribuable. 3 millions remis à une fille de terminale de la part d’un ministre pour qu’elle s’achète des gâteaux au petit marché pendant la récréation. Voilà ce que vous appelez la démocratie ici au Burkina Faso. Ils oublient les masses. Ils n’ont que le souci de se faire élire aux prochaines élections. Voilà ce qui justifie les coups d’État.
Malheureusement, les président de la CEDEAO ne comprennent pas cela. Peut-on forcer les peuples à tout accepter au nom de la démocratie électoraliste ? La démocratie électoraliste fait-elle le développement? Donne- t-elle à manger aux masses? Les partisans des élections s’en moquent comme de l’an quarante. Ils ont leur slogan: le Burkina et le Mali doivent organiser des élections pour être dans la démocratie.
Cette fois-ci, la lutte est engagée. Les partisans de la démocratie et des élections qui mangent bien, dorment bien et roulent dans de grosses voitures ont en face d’eux des populations qui refusent de mourir de faim, de mourir des attaques terroristes. Le Mali et le Burkina sous le leadership du Colonel GOITA et du Capitaine TRAORE ont pris leur destin en main. La lutte sera âpre. Et les deux camps feront feu de tout bois. A la guerre comme à la guerre. C’est légitime. Soit, nous gagnons pour le développement et la souveraineté, soit ils gagnent pour l’exploitation et la servitude. Et nous n’irons pas de mains mortes.. Ils n’ont pas de sentiments et nous avons enterré nos sentiments. Ceux qui pensent que nous faisons ce combat avec des sentiments se trompent. Nous sommes mille fois plus déterminés que nos ennemis de tout acabit.
Après tant d’années d’exploitation et de servitude, les peuples malien et burkinabè ont droit à la dignité, à la souveraineté. Et le combat en vaut la peine.Nous n’allons pas nous soumettre en étant en vie. Les règles vont changer et nous allons les changer. C’est le combat pour la survie. Vaincre ou périr, nous sommes engagés.
Dieu bénisse les peuples malien et burkinabè.
Adama Amadé SIGUIRE
Écrivain Professionnel/ Consultant »