Le Premier ministre, Apollinaire Kyelem de Tambèla a été reçu en audience, le vendredi 24 novembre 2023, au palais présidentiel de Koulouba, à Bamako, par le Président de la Transition malienne, Assimi Goïta. La question sécuritaire au Sahel et les projets de développement ont meublé les échanges.
Le Burkina est satisfait des prouesses des Forces armées maliennes dans leur dynamique de reconquête de leur territoire national.
Présent à Bamako dans le cadre de la 4e édition du Salon international de l’artisanat du Mali (SIAMA), le Premier ministre burkinabè, Apollinaire Kyelem de Tambèla est allé, le dire de vive voix, au Président de la Transition malienne, Assimi Goita.
« J’étais porteur d’un message du Président, Ibrahim Traoré à son ami et frère Assimi Goïta. Je suis venu dire les félicitations du gouvernement et du peuple burkinabè pour l’avancée dans la reconquête du territoire malien et surtout pour la prise de Kidal. Et, lui dire aussi que notre engagement est total dans la constitution et le renforcement de l’Alliance des Etats du Sahel. Ce n’est plus seulement notre choix, c’est le choix des peuples. C’est ce que les gens attendent », a affirmé M. Kyelem à sa sortie d’audience.
Sur ce plan, a-t-il dit, il a été rassuré de la détermination du président Goïta. Et, cela donne de l’espoir au regard de la détermination des présidents burkinabè, Ibrahim Traoré et nigérien, Abdourahamane Tiani.
Selon lui, il y a une histoire de l’Afrique qui est en train de s’écrire actuellement. « Et, nous ne devons pas échouer sur ce plan. Sinon, nous aurons honte de nous-mêmes plus tard. Nous devons faire en sorte que ceux qui viendront après, envient ceux qui vivent actuellement parce que c’est eux qui auront tracé les voies et qui auront écrit la vraie histoire de l’Afrique », a insisté, le Premier ministre burkinabè.
Le Premier ministre malien, Choguel Maïga, a pour sa part dit qu’il appartient aux gouvernements, aux hommes de communication, d’entretenir nos peuples pour qu’ils vibrent au même diapason que les dirigeants.
« Le président Goïta a rappelé que le centre de gravité de nos pouvoirs en place doit être le peuple. Nous sommes à leur service. Nous devons rester à leur service. Même lorsque nous ne serons plus là, le peuple lui sera là. Donc, remplissons notre mission, celle que l’histoire et le peuple ont confié aux deux dirigeants et à ceux qui les accompagnent », a souhaité M. Maïga.
« Parce que en matière de défense, nous sommes en train d’avancer », a-t-il signifié. Alors, selon lui, il leur appartient sur les questions de développement économique et social de réaliser les mêmes objectifs et de rendre irréversible le processus qui a déjà atteint le point de non retour. Aib