Affaire Gassama : Djamel Belmadi auditionné par la CAF

L’onde de choc du barrage “retour” des éliminatoires de la Coupe du Monde 2022 entre l’Algérie et Cameroun est toujours là. Même huit mois après.

En effet, Djamel Belmadi, qui n’a pas hésité à charger l’arbitre Bakary Gassama après son arbitrage controversé lors de ladite rencontre, a été auditionné par la Commission de discipline de la Confédération africaine de football (CAF).

On se souvient tous de la colère de Belmadi qui s’est senti, comme la plupart des Algériens, lésé avec l’impression de s’être fait voler à domicile. Ses propos à l’encontre de Gassama, qu’il avait croisé le lendemain du match à l’aéroport, ont provoqué un sacré buzz. Notamment la séquence sur le mille-feuille et le café. Dès lors, ils pouvaient difficilement passer sans être entendus.

La FAF devrait s’acquitter de l’amende

Un peu plus d’un mois plus tard, au moment d’annoncer qu’il poursuivait sa mission sur le banc des Fennecs, le driver de l’EN a prévenu qu’:« On ne laissera plus jamais 2-3 personnes conspirer contre nous. Aucun arbitre ne viendra mettre à mal tout un pays. Quand j’ai vu cet arbitre assis au salon de l’aéroport le lendemain, prendre un café, un millefeuille comme si de rien n’était. Je l’ai revu en Turquie quand j’ai pris l’avion, et je lui ai dit ce que je pensais de lui. (…) Nous, quand on va en Afrique, nous n’avons pas de traitement de faveur. Lui, il a volé notre espoir. Je ne dis pas qu’il faut le tuer, mais il ne faut pas le laisser tranquille, c’est plus qu’un hagar! ».

Cette mise en garde avait suscité les réactions de la Fédération gambienne de football qui a dénoncé des propos discriminatoires et une agression verbale à l’égard de Gassama. Aussi, la sortie médiatique de Belmadi concernait l’arbitrage africain dans sa globalité.

Cela a contraint la CAF à l’auditionner pour demander des explications.

Normalement, la sanction devrait se limiter au plan financier avec une amende que payera la Fédération algérienne de football (FAF).

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Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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