Le scandale de la demi-finale de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF) entre l’USM Alger et la RS Berkane continue de retentir. Cette rencontre transformée en une bataille juridique au sein du Tribunal arbitral du sport (TAS), ne cesse de connaître des rebondissements.
Au cœur de ce litige, un maillot de la RS Berkane arborant une carte du Maroc incluant les territoire du Sahara occidental. Le club algérien, USM Alger, a refusé de jouer face à cette provocation politique. L’affaire a été portée devant le TAS qui n’a pas encore rendu son verdict. L’USM Alger accuse la RS Berkane de violer les règlements de la CAF. De son côté, la RS Berkane reproche à l’USM Alger d’avoir modifié ses kits, malgré leur validation préalable par la CAF, ce qui aurait dû entraîner une victoire sur tapis vert pour Berkane.
Le secrétaire général de la CAF, Veron Mosengo-Omba, a clairement indiqué que l’instance attendrait le verdict du TAS avant de se prononcer définitivement. Cette décision prudente s’explique par la complexité du dossier et la sensibilité des enjeux politiques de l’affaire.
La CAF décide d’attendre le TAS
“La commission des clubs de la CAF a estimé que, conformément au règlement de la CAF, il n’y avait pas de problème pour cette carte. La décision du TAS nous guidera dans l’amélioration de nos règlements”, a-t-il affirmé dans des propos relayés par la BBC.
En effet, le responsable de la CAF reconnaît les limites des règles actuelles concernant les symboles et messages politiques dans le sport au niveau de l’instance continentale. La CAF pourrait être amenée à revoir ses textes afin d’éviter de nouvelles controverses de cette nature.
DZ Ballon