L’affaire de la double confrontation des demi-finales de la Coupe de la CAF, entre l’USM Alger et la RS Berkane, suite à la disqualification des Algériens par la Confédération africaine de football (CAF), en leur attribuant deux défaites sur tapis vert, avec la qualification des Marocains de la RSB pour la finale, connaît de nouveaux rebondissements.
Alors que la direction de l’USMA et la FAF ont introduit une plainte mercredi dernier au niveau du Tribunal arbitral du sport de Lausanne (TAS) pour demander le gel de la finale, devant opposer la RS Berkane au Zamalek d’Égypte, avec le match aller, dimanche 12 mai, le TAS a rejeté cette demande.
«La requête aux fins de mesures provisionnelles déposée le 8 mai 2024 par l’USM d’Alger et la Fédération algérienne de football, en relation avec la décision rendue le 30 avril 2024 par le jury d’appel de la Confédération africaine de football (CAF), est rejetée», peut-on lire dans un communiqué du TAS ayant fuité sur la Toile, se basant sur l’article R37 du code de l’arbitrage en matière de sport, selon la présidente de la chambre arbitrale d’appel, statuant à huis clos.
Une nouvelle réponse négative du TAS à la demande de la FAF et de l’USMA de suspendre la compétition. Après celle du 26 avril, soit 48 heures avant la tenue de la manche retour, un nouveau courrier du TAS, datant du vendredi 10 mai, informe les Algériens que leur requête est rejetée.
Un rejet expliqué par des juristes que l’affaire n’est pas encore traitée et qu’elle devrait connaître d’autres développements dès lors que les Algériens ont déposé d’autres requêtes notamment, celle relative au piétinement par la CAF de ses propres règles.
Une affaire qui demande plus de temps. Le TAS avait déjà saisi la CAF pour lui transmettre les «tenants et aboutissants» de cette «entorse à la réglementation», à savoir permettre à l’équipe marocaine de jouer avec des maillots floqués de signes ostentatoires dénoncés et par les règlements de la CAF et de la FAF et par la charte olympique.
Des lois qui interdisent l’utilisation ou le recours à certaines formes relevant de la politique, la religion, l’ethnie, etc. La CAF, qui devait envoyer les «motifs» de ses décisions de bafouer ses propres règles au TAS, persiste dans ses «entorses» en programmant la finale.
Pour rappel, l’USM Alger avait refusé de jouer le match de demi-finale retour dimanche 28 avril et ce, à cause du maillot de la «honte» que portaient les joueurs du club marocain ; un maillot floqué d’une carte géographique du Maroc incluant les territoires sahraouis occupés, que la partie algérienne conteste.
N’ayant pas voulu disputer le match retour, la délégation algérienne est rentrée à Alger. La FAF et l’USM Alger, qui ont saisi le Tribunal arbitral du sport de Lausanne (TAS), espèrent avoir gain de cause.
Le soir d’Algérie