Afrique/Fuite des cerveaux : Un exode massif vers des horizons plus prometteurs ?

Depuis quelques années, l’Afrique surtout l’Afrique noire fait face à un phénomène inquiétant, c’est le départ massif de ses citoyens vers l’étranger, à la recherche de conditions de vie meilleures. Les statistiques révèlent que cette tendance concerne principalement les jeunes adultes âgés entre 25 et 35 ans, ainsi que les professionnels des secteurs clés tels que la santé, l’ingénierie et l’entrepreneuriat.

Ce mouvement d’émigration est largement attribué au délabrement du pays, qui souffre d’un manque criant d’infrastructures sanitaires adéquates. En effet, de nombreux jeunes professionnels de la santé se sentent contraints de quitter le pays en raison des conditions de travail précaires et du manque de ressources médicales de base. Cette situation a un impact direct sur la qualité des soins prodigués aux citoyens camerounais, qui se retrouvent souvent démunis face à des problèmes de santé graves.

Par ailleurs, l’absence d’électricité fiable constitue un autre facteur majeur contribuant à l’exode des Camerounais. Les coupures fréquentes d’électricité ont un impact dévastateur sur l’économie du pays, entravant le développement des entreprises et décourageant les investisseurs étrangers. De plus, les jeunes entrepreneurs sont étouffés par les multiples taxes et réglementations qui compliquent la création et la croissance de leurs entreprises.

Face à ces défis majeurs, de nombreux professionnels qualifiés et ambitieux choisissent de chercher fortune ailleurs principalement au Canada (Considéré comme nouvel Eldorado), là où leurs compétences sont mieux valorisées et où les opportunités sont plus nombreuses. Cette fuite des cerveaux prive le Cameroun de talents précieux et compromet son développement économique et social.

Il est urgent que les autorités camerounaises prennent des mesures concrètes pour améliorer les conditions de vie et de travail dans le pays, en mettant l’accent sur le bien-être des citoyens et en favorisant un environnement propice à l’innovation et à la croissance économique. Il est temps que les pays africains surtout l’Afrique noire placent l’humain au centre de ses préoccupations, afin de retenir ses talents et de construire un avenir meilleur pour tous.

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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