Avec l’apparition de la pandémie corona virus, le secteur de la santé se mobilise pour trouver une solution à se virus et pour d’autres maladies qui aussi tuent. Des laboratoires se mobilisent pour conquérir le marché du vaccin du continent noir. C’est le cas de BioNTech, un laboratoire allemand qui se positionne pour conquérir le marché du vaccin africain.
Ce mardi 26 octobre 2021, le laboratoire allemand, BioNTech a signé des accords avec deux pays africains. Il s’agit du Rwanda et l’institut Pasteur de Dakar au Sénégal. Le laboratoire BioNTech, à travers cet accord va fabriquer des vaccin ARN messager contre le covid-19, en plus des vaccin contre la malaria et la tuberculose.
Les allemands veulent à travers cet accord faire le transfert de compétences aux pays (Rwanda et Sénégal) surtout la mise en place des lignes de productions de vaccins en Afrique et pour les africains.
Les travaux de la construction des deux laboratoires seront à la charge de BioNTech donc les premières productions seront gérées en premier temps par les allemands En ce qui concerne les deux pays hôtes, ils prendront en charge le conditionnement des vaccins. BioNTech annonce aussi que les employés de ces deux pays seront formés pour bien assurer le transfert des compétences.
» C’est une grande responsabilité scientifique pour nous de pouvoir produire ces vaccins aux normes scientifiques de l’Europe, parce qu’il ne faudrait pas penser qu’il va y avoir deux catégories de vaccins: un vaccin produit en Europe pour les Européens, un autre vaccin, certainement inférieur, produit en Afrique pour les Africains » a laissé entendre Aissata Tall Sall, ministre des affaires étrangères du Sénégal
Pour le moment aucune date n’est pas encore annoncée pour le début de la production, mais ce qui est sûr, la première production sera axée sur des vaccins à ARN messager contre covid-19.
» Ces vaccins seront produits essentiellement pour l’exportation dans les pays africains qui en ont besoin. Et effectivement, il y a un gap en terme d’accès aux vaccins pour covid. Mais comme on l’a dit, cette technologie peut être aussi utilisée pour la fabrication d’autres vaccins, notamment le vaccin contre la malaria, la tuberculose en fonction des études qui sont en cours » a ajouté le ministre de la santé rwandais, Daniel Ngamije
Au Rwanda, la construction du laboratoire va démarrer en juillet 2022 et une fois terminée, plus 50 millions de doses seront produit par ans et qui pourrait augmenter avec le temps surtout par rapport à la demande.
Notons que le projet va couter plus de 100 millions d’euro
