Algérie: cette dame, brûlée vive en octobre parce qu’elle a refusé un mariage

Son tort ? Avoir refusé une demande de mariage. Pour se venger, son agrésseur l’avait aspergé d’essence et brûlé vive en pleine rue en octobre dernier

La jeune femme sourit mais garde les séquelles de cette fatidique journée où elle a failli y passer. C’était le 26 septembre dernier, dans le village kabyle d’Aït Farès, situé à Makouda, au nord de la wilaya de Tizi-Ouzou. Ce jour-là, tôt le matin, en attendant son bus pour aller au travail, Ryma ne savait pas que sa vie allait basculer et qu’elle allait échapper in extremis à la mort.

La jeune enseignante de français a été aspergée d’essence par son voisin qui voulait l’épouser. « Il a brûlé mon avenir », criait Ryma quelques minutes après le drame. Brûlée aux troisième et quatrième degrés sur 60 % de son corps, elle a été admise au CHU Nedir Mohamed de Tizi-Ouzou. Son état critique ne cessait de se dégrader nécessitant une prise en charge à l’étranger.

Vaste élan de solidarité pour sauver Ryma Anane

Son pronostic vital était engagé. Une Course contre la montre a été engagée, par ses proches, pour récoler les fonds nécessaires pour son évacuation. La mère de Ryma avait même lancé un appel aux âmes charitables : « Ma fille a été brûlée. Elle a besoin d’aide de toute urgence car c’est son ennemi qui l’a brûlée », a-t-elle lancé le 10 octobre dernier sur les réseaux sociaux.

Le SOS émis n’a pas laissé insensibles les Algériens et la diaspora qui n’ont pas tarder à se manifester en contribuant activement dans cette quête.

L’enseignante de 28 ans a été́ évacuée vendredi 14 octobre vers l’Espagne, avant d’être transférée à l’unité des grands brûlés de l’hôpital universitaire La Paz de Madrid. Depuis, les médecins espagnoles ont fait de leur mieux, mais les brûlures ont laissé des lésions sur des parties de sons corps, alors d’autres nécessiteront une chirurgie reconstructrice. Bonne nouvelle. Ryma Anane se porte mieux depuis son hospitalisation le mois d’octobre dernier à Madrid .

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Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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