Le sélectionneur français Christian Gourcuff a quitté son poste d’entraîneur des Fennecs en 2016. Et ce, après avoir passé 19 mois à la tête de l’équipe. Ce dernier est revenu sur les raisons de son départ.
Sept ans plus tard après son départ de l’équipe d’Algérie, Christian Gourcuff s’exprime enfin. C’était lors de ses déclarations ax média RFI. En effet, et d’après les déclarations du sélectionneur, ses joueurs et lui s’entendaient bien dans le vestiaire. Mais l’ambiance est toute autre avec la Fédération algérienne de football (FAF).
« Il y a eu plein de choses qui ont dénaturé le plaisir que j’avais, a-t-il déploré. Cela a affecté notre travail au quotidien et à chaque fois que le contexte ne m’a pas plu, je suis parti. Et parfois au détriment de mes intérêts. Ce n’était pas simple, il y a eu des enjeux politiques qui ont pollué beaucoup de choses. Cela m’a fatigué, il fallait arrêter. (…) Quand j’ai signé en Algérie, en dehors du poste de sélectionneur, je devais aider le DTN (directeur technique national, ndlr) à mettre en place une politique technique, et cela m’intéressait de la faire. Mais je me suis heurté à des problèmes politiques. C’était difficile. »
En outre, l’ancien sélectionneur des Fennecs a également dû se heurter aux conditions qui n’ont pas facilité la mise en place de son « jeu collectif évolué », basé sur son 4-4-2 traditionnel. « Les conditions étaient compliquées. Nous, nous misions sur un jeu collectif évolué et on s’est retrouvé dans des galères, car parfois les terrains ne permettaient pas de le faire. On se retrouvait aussi parfois face à des joueurs qui avaient de grosses qualités athlétiques. Les conditions climatiques ont aussi beaucoup compté, et posé des problèmes pour développer ce jeu collectif. Quand les matchs internationaux avaient lieu à Blida, il y avait souvent des scores fleuves, car on avait une pelouse correcte », a-t-il affirmé. A l’extérieur en revanche, ce n’était pas du tout la même chanson : « On s’est retrouvé à jouer sur une pelouse stabilisée au Lesotho ou au Malawi. Je me souviens d’un match en Tanzanie où l’on ne pouvait même pas faire trois passes. Il fallait une adaptation particulière. »
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