Les prix des boissons alcoolisées ont connu des hausses vertigineuses en Algérie. C’est ce qui ressort des dispositions de la loi de Finances 2023 publiée le mois de décembre dernier dans le journal officiel. Des augmentations qui varient de 30% à 40% et jusqu’à 50% sur certains vins et spiritueux, ont été en effet enregistrées.
« Alcools utilisés à la préparation de vins mousseux et de vins doux naturels bénéficiant du régime fiscal des vins de 5.000 DA », peut-on lire en effet dans le journal, officiel publié le 29 décembre dernier. Selon une autre disposition portée dans le même document, le tarif de droit de circulation des « apéritifs à base de vins, vermouths, vins de liqueur et assimilés, vins doux naturels soumis au régime fiscal de l’alcool, des vins de liqueur d’origine étrangère bénéficiant d’une appellation d’origine ou contrôlée ou réglementée et crème de cassis » est fixé à 150.000 DA
Ceux des « whiskies et apéritifs à base d’alcools tels que bitters, amers, goudrons, anis » ont été arrêtés à 300.000 DA, souligne la même source.
Des hausses qui agacent les consommateurs
En somme, souligne-t-on dans le journal officiel, « le tarif du droit de circulation sur les vins est fixé à cinquante mille dinars (50.000 DA) l’hectolitre ». Pour les spécialistes cela représente une hausse importante qui se répercute inéluctablement sur les prix pratiqués chez les débits de boissons à emporter, notamment.
Cette hausse a été décriée par les consommateurs appelés désormais à payer au prix double ces produits. Malheureusement pour eux, ils peuvent que prendre leur mal en patience et se soumettre aux nouveaux tarifs. Des tarifs qui sont appliqués en fait sans préavis, soulignent certains consommateurs. Ces derniers se disent être surpris par les vendeurs en leur annonçant les nouveaux prix.
Plus d’un parmi ces personnes apostrophées estiment que ces augmentations conséquentes devaient être annoncée à l’avance par les services concernés. Histoire de les mettre au courant, disent-ils.
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