La championne olympique algérienne Imane Khelif n’a pas encore digéré la campagne de haine dont elle a été la cible pendant les Jeux olympiques de Paris (JO 2024). Dans un entretien avec la chaîne El Bilad TV, elle n’a pas manqué d’évoquer, de nouveau, cet épisode douloureux, en citant notamment l’ex-président US, Donald Trump et le milliardaire Elon Musk.
En effet, dans cette interview où elle apparaît très posée, très paisible mais aussi très belle, Imane Khelif, a fait savoir sa douleur et même sa peur devant la campagne de dénigrement qu’elle a subie durant les JO de Paris. Tout en rappelant qu’elle a réussi à surmonter cela pour finir en tête des -66 kg avec une médaille d’or saluée par tous les Algériens.
La réponse d’Imane Khelif à Trump et Musk
« De grandes personnalités, des hommes politiques, des sportifs et des milliardaires, comme Elon Musk et Donald Trump, ont participé à cette campagne et cela m’a beaucoup affecté. J’ai eu peur et je me demandais pourquoi l’on s’acharnait comme cela contre moi, mais j’ai pu surmonter cet épisode, grâce aux psychologues qui me soutenaient », a affirmé Imane Khelif dans le même entretien.
Imane Khelif qui a décidé de déposer plainte contre X pour cyberharcèlement, a également évoqué la gêne que la campagne a occasionnée en Algérie, pour des raisons notamment religieuses et culturelles.
« Je ne m’attendais pas à vivre ce scénario. Un scénario horrible. Je leur dis qu’ils m’ont fait du tort et ils n’avaient pas le droit de dire que j’étais une transgenre. C’est très gênant pour ma famille, pour l’honneur de ma famille et l’honneur de l’Algérie… », a-t-elle ajouté, précisant qu’elle était prête à pardonner à tous ceux qui demanderaient pardon, suite à cette campagne.
Il est utile de rappeler que la championne olympique Imane Khelif a déposé plainte contre X pour actes de cyberharcèlement aggravé. Une plainte pour laquelle une enquête a été ouverte par le parquet de Paris. Selon Me Nabil Boudi, l’avocat de la boxeuse algérienne, Elon Musk, le patron de Tesla, X et Space X, ainsi que J. K. Rowling, l’autrice de la saga Harry Potter, sont visés par la procédure.
DZ Ballon
