L’affaire des maillots polémiques du RS Berkane, opposant l’USM Alger à la Confédération africaine de football (CAF), continue de faire couler beaucoup d’encre. Alors que de nombreuses rumeurs circulent, le Tribunal arbitral du sport (TAS) de Lausanne n’a toujours pas rendu son verdict, laissant les deux parties dans une attente interminable
Selon le site spécialisé Compétition, le retard dans la publication du verdict du TAS s’explique par plusieurs facteurs. Tout d’abord, la complexité juridique de l’affaire est sans précédent. Les avocats des deux parties ont multiplié les arguments et les recours, rendant le travail des arbitres particulièrement difficile. Ensuite, le vide juridique existant dans les règlements de la CAF et d’autres instances sportives internationales concernant ce type de litige a nécessité une analyse approfondie des précédents et des jurisprudences.
Au-delà des deux clubs directement impliqués, cette affaire a des répercussions importantes pour l’ensemble du football africain. Elle met en évidence les lacunes des règlements de la CAF en matière de contrôle de l’équipement et de sanctions disciplinaires. Elle soulève également la question de l’équité sportive et de la dissociation du sport de la politique.
Face à cette crise, la CAF a adopté une attitude prudente, préférant laisser le TAS trancher définitivement le litige. L’instance dirigeante du football africain ne peut pas encore prendre de décision ou infliger des sanctions tant que le TAS n’a pas statué. Pour l’heure, l’USM Alger est toujours inscrite pour participer à la prochaine saison de la Coupe de la Confédération africaine de football, malgré les menaces de sanctions portées par la CAF.
De son côté, la Fédération Algérienne du Football a pris les devants pour éviter toute tentative de récidive. L’instance algérienne a récemment saisi la CAF pour lui demander de veiller à ce que de tels incidents ne se reproduisent plus. Lors d’une rencontre en Arabie saoudite, le président de l’USM Alger, Achour Sadi, a insisté auprès du président de la CAF, Patrice Motsepe, sur la nécessité de garantir un traitement équitable de cette affaire. Motsepe aurait donné des assurances en ce sens.
DZ Ballon