Le ministre algérien de l’Energie, Mohamed Arkab, a déclaré mercredi que son pays est prêt à fournir des quantités supplémentaires de gaz à des partenaires en Europe si nécessaire.
C’est ce qui ressort des déclarations d’Arkab à la radio officielle algérienne, en marge du Forum des pays exportateurs de gaz, qui s’est tenu à Abu Dhabi, aux Émirats arabes unis.
« Nous sommes prêts à fournir à tous nos clients en Europe du gaz naturel selon les quantités contractuelles. Nous sommes prêts à parler de quantités supplémentaires, en fonction d’un programme et d’une vision claire », a déclaré Arkab.
Selon le responsable algérien, la société (gouvernementale) d’hydrocarbures, Sonatrach est en train de développer ses champs et son activité, augmentant ainsi sa production, sans donner plus de détails.
Les médias algériens ont indiqué mercredi que les premiers pétroliers de gaz liquéfié sont arrivés dans le sud de l’Espagne et ont déchargé leurs cargaisons dans les ports atlantique de « Huelva » et méditerranéen de « Sagunt », après que l’Algérie a cessé de pomper du gaz via un gazoduc traversant le territoire marocain.
Mercredi, les prix du gaz ont augmenté de plus de 6%, après une décision allemande de suspendre l’approbation de l’exploitation de « Nord Stream 2 », le nouveau transporteur de gaz russe vers l’Europe.
Le 31 octobre dernier, le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a ordonné de ne pas renouveler le contrat de fourniture de gaz à l’Espagne via le Maroc, dont le mandat a expiré le même jour.
L’Algérie a renouvelé des contrats de fourniture de gaz naturel et liquéfié à ses partenaires en Europe en 2018 et 2019, pour des durées allant de 5 à 10 ans, à l’instar de la Turquie, l’Italie, l’Espagne, le Portugal et la France.
L’Algérie produit plus de 130 milliards de mètres cubes de gaz par an et dispose de deux usines de liquéfaction de gaz naturel d’une capacité annuelle de 30 milliards de mètres cubes.
AGORA 24