L’incroyable flambée qu’enregistrent ces dernière années, les prix des viandes, notamment rouge les rendent inaccessibles pour des millions de familles algériennes (entre 10 à 15% du SMIG le kg).
Ne pouvant, toutefois, pas se priver de protéine animale, de plus en plus de familles algériennes ont recours à la viande d’âne. Un produit issu d’un marché clandestin qui a fait son apparition dans de nombreuses régions du pays, notamment à l’ouest.
Ainsi, après Oran, il y’a quelques mois, c’est dans la commune de Deraan à El Taref que les services de la gendarmerie ont fait une descente, cette semaine, dans un local isolé. Après perquisition il est apparu qu’il s’agissait d’un atelier clandestin d’abattage et de commercialisation de la viande d’âne.
Selon le site Algérie 360 qui rapporte l’information dans son édition du lundi 10 avril 2023, les gendarmes ont arrêté 3 personnes et une importante quantité de viande d’âne a été saisie. Le président du service santé et de d’hygiène de la commune a indiqué que la viande saisie a été détruite et qu’une enquête est ouverte.
Rappelons que l’incapacité des autorités à réguler le marché des viandes a ouvert la voie à une anarchie sans pareil qui a provoqué l’explosion des prix. Des millions de familles n’ont, ainsi, plus accès à ce produit devenu un luxe absolu dans un pays pétrolier et gazier.
Si à l’ouest d’Algérie plusieurs cas de signalement de vente de viande d’âne ont été enregistrés ces derniers mois, dans la capitale Alger une alerte à la mise en vente de « viande de chat » avait été lancé, il y’a quelques semaines, dans une banlieue algéroise.
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