Une image choquante, largement partagée sur les réseaux sociaux, montre le visage d’un élève sur lequel sont inscrites les fournitures scolaires à ne pas oublier.
Selon le parent de l’enfant, c’est son enseignante qui aurait commis cet acte, justifiant ce geste par l’oubli récurrent de l’élève. Cette histoire a rapidement fait le tour des réseaux, suscitant une vague d’indignation.
De nombreux internautes condamnent fermement ce comportement qu’ils jugent inadapté et contraire à toute pédagogie. Des spécialistes de l’éducation, y compris des enseignants, alertent sur l’augmentation de la violence au sein des établissements scolaires.
Ce geste, aussi humiliant que violent, porte atteinte à la dignité de l’enfant et risque de laisser des séquelles psychologiques. Il pose également la question de la place de l’autorité dans l’éducation et des méthodes pédagogiques à privilégier.
Atteinte à la dignité de l’élève : Quelles sanctions pour un tel acte ?
Selon un avocat spécialisé, interrogé sur les réseaux sociaux, cet acte pourrait constituer à la fois une faute professionnelle et un crime. Il préconise ainsi de porter plainte auprès du directeur de l’académie et du procureur de la République.
Par ailleurs, il conseille aux parents de consulter un psychiatre pour évaluer les éventuelles séquelles psychologiques subies par l’enfant et d’envisager une plainte avec demande de dommages et intérêts.
Sur le plan disciplinaire, l’enseignante risque de faire l’objet d’une procédure devant un conseil de discipline qui pourrait aboutir à des sanctions allant du licenciement à la simple mutation.
Ce type de comportement ne peut être toléré et doit faire l’objet de sanctions exemplaires. L’atteinte à la dignité d’un élève est une ligne rouge qu’aucun enseignant ne devrait franchir
Source Al-Ain France